Publié dans Politique

Démission du Premier ministre Ntsay Christian - « Miara-manonja » pris en plein flagrant délit de mensonge

Publié le vendredi, 05 février 2021


Un flagrant délit de mensonge émanant de l’Opposition qui voulait donner des leçons de morale aux dirigeants actuels. En direct, à la radio, lors de l’émission « Miara Manonja », elle n’a pas hésité à avancer certaines informations, sans présenter de preuves tangibles. L’Opposition sous-entend que le chef du Gouvernement, le Premier ministre, a présenté sa démission, que le ministre de la Défense nationale ne souhaitait pas prendre l’intérim. Il s’agit ni plus ni moins que d’une manipulation honteuse et grotesque. La Primature a tenu à rétablir la vérité. Face aux nombreuses rumeurs véhiculées et selon lesquelles le poste de Premier ministre serait vacant, le service communication auprès de la Primature a tenu à faire un démenti à travers un communiqué hier. « Le Premier ministre, Christian Ntsay, assure toujours ses pleines fonctions de chef du Gouvernement et n’a nullement démissionné », précise ledit communiqué. En guise d’avertissement face aux personnes malintentionnées qui effectuent ce genre de désinformation, la Primature a aussi rappelé que la diffusion de fausses nouvelles est passible de sanctions selon les lois en vigueur. Le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, dans l’émission « Tsy ho tompo-trano mihono », a également tenu à démentir les informations diffusées par l’Opposition, affirmant qu’aucun intérim n’est prévu à la Primature. 
Les désinformations et mensonges sur le Premier ministre Ntsay Christian ne sont qu’une infime partie des fausses informations diffusées par l’Opposition ces derniers temps. Il a notamment été récemment dit dans cette émission de l’Opposition que l’Etat actuel aurait engagé des gros bras et distribuerait de faux badges à ceux qui participeront à l’ « excursion » de celle-ci ce jour. Dans le chapitre des mensonges grossiers, les observateurs se rappelleront également que l’Opposition a affirmé et continue d’affirmer que l’Etat malagasy a envoyé une délégation en Afrique du Sud pour défendre les trafiquants présumés des 73,5 kg d’or. Cette même Opposition, en particulier l’un de ses membres, a également dit que le Plan pour l’Emergence de Madagascar a été financé par une organisation terroriste mondialement reconnue. Au-delà des mensonges, les orateurs durant cette émission sont allés jusqu’à l’incitation à la révolte appelant en effet l’Armée à prendre le pouvoir. Cela est inacceptable. N’importe quel observateur averti de la vie politique du pays doué de raison conviendrait que l’Opposition a dépassé les limites d’une opposition responsable et constructive. Les autorités compétentes seraient dans leur bon droit de prendre les décisions logiques dans ce genre de cas. L’Opposition va pourtant crier de nouveau à une atteinte à la liberté de l’expression et la violation de la démocratie…
La Rédaction

Fil infos

  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains
  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

A bout portant

AutoDiff